Escher autrement

les gravures de M.C. Escher comme vous ne les avez jamais vues

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La magie commence dès la première salle, avec un ‘ciel’, des ‘nuages’, un ‘plafond’, de papier ondulé. Les courbes épousent celles des gravures du maître. C’est époustouflant. Et ce n’est qu’un début…
(Ci-contre : salle ‘Nature’, installation ‘Inverse Landscape’ de Gijs Van Vaerenbergh et gravures de M.C. Escher. Photo: Johnny Umans)

Salle après salle, on est ébloui. Aux murs, des gravures de M.C. Escher (1898 – 1972), des connues et des moins connues. Et en écho, des constructions, des installations, qui répondent à certains éléments de ces oeuvres gravées: les courbes, les lignes infinies, les tesselles, l’architecture rêvée, les illusions optiques, le blanc qui se transforme en noir, et cetera. J’avoue que je ne sais toujours pas ce que j’admire le plus: les oeuvres d’Escher, ou celles de Gijs van Vaerenbergh, Il est fascinant de voir comment les structures de Gijs Van Vaerenbergh reflètent les différents aspects de l’oeuvre gravée de Maurits Cornelis Escher.
(Ci-contre : Salle « L’infini »)

Gijs Van Vaerenbergh? Sous ce nom se cache un duo d’artistes flamands – Pieterjan Gijs et Arnout Van Vaerenbergh. Nés tous deux en 1983 à Louvain, inséparables depuis l’école maternelle, ils sont architectes de formation et artistes de profession. Leurs oeuvres se situent en quelque sorte à la croisée des chemins entre architecture et art tout court. En général, Le duo Gijs Van Vaerenbergh fait des constructions en plein air (leurs installations au Kunstmuseum Den Haag sont les premières à être conçues pour être placées à l’intérieur); des constructions qui, souvent, ne sont pas ce qu’elles semblent être à première vue.
(Ci-contre : Gijs Van Vaerenbergh. À gauche: Pieterjan Gijs, à droite Arnout Van Vaerenbergh. Photo : ©Damon De Backer)

Puisqu’ils jouent eu-mêmes aussi avec les illusions optiques, les structures imaginées par Gijs Van Vaerenbergh vont comme un gant aux architectures rêvées, aux constructions impossibles, aux illusions optiques de M.C.Escher.
(Ci-contre : Salle : Tesselles. Gravures M.C. Escher, installation Gijs Van Vaerenbergh.Photo Johnny Umans)

Les images « en miroir » de M.C. Escher, dans la « Salle aux miroirs: imaginée par Gijs Van Vaerenbergh. Photo Jacqueline Wesselius.

Au Kunstmuseum, chaque salle a donc un thème. La salle consacrée à l’architecture de rêve – une des « marottes » d’Escher, qui rêvait en particulier de constructions impossibles – contient des escaliers qui ne vont nulle part (ou qui vont de gauche à droite et non de bas en haut… ), des passages (notamment vers la salle « Nuit« , autre thème important dans l’oeuvre d’Escher), des recoins, des piliers qui reflètent ceux imaginés par Escher, bref, il y a de quoi se donner à coeur joie. Et de quoi rêver.

M.C. Escher, Un monde différent, 1947.Coll. Kunstmuseum

Tête d’Escher, par Gijs Van Vaerenbergh
La nuit et le jour…
Installations de
Gijs Van Vaerenbergh…
…Dans la « section « Nuit
Escher se laissait inspirer par les motifs qu’ils découvrait en Italie et dans le Sud de l’Espagne.
M.C. Escher, Main tenant une sphère à reflets, 1935. Coll. Kunstmuseum
Coucou, c’est moi… Photo Wilma Lankhorst.

Cette extraordinaire exposition est une belle céleébration du 125e anniversaire de la naissance de M.C. Escher. Et ce n’est pas tout. Toute la ville de La Haye – ville qui, par l’intermédiaire du Kunstmuseum et d’Escher au Palais possède la plus grande collection des oeuvres de Maurits Cornelis Escher – est en fête. À commencer par le « Palais » (Escher in het Paleis), où se tient une exposition sur l’oeuvre du maître de Maurits Escher, Samuel Jessurun de Mesquita (Amsterdam, 1868 – Auschwitz, 1944). Avec, en prime, quelques gravures de M.C. Escher .

Samuel Jessurun de Mesquita, Vaches, 1916

Pour voir plus d’images, voir aussi la section anglaise.

Informations pratiques

Exposition ESCHER au KUNSTMUSEUM DEN HAAG (Stadhouderslaan 41, 2517 HV La Haye) . Tickets : appuyez ici . Mardi à dimanche 10.00 h – 17.00 h. Jusqu’au 10 septembre 2023. Semaine festive : 17 au 23 juin 2023. Le calendrier des différentes expositions et autres manifestations pour célébrer cet anniversaire se trouve ici.

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English summary

Escher: a fresh view

M.C. ESCher’s prints in a dreamlike setting

M.C, Escher (1898 – 1972) is, of course, world famous for his black-and-white prints, his dreamed (and,more often than not) archtectural structures, his curved lines that have no beginning and no end, his tessellations (fish changing to birds, bats to butterflies, black to white and white to black), his repetitions ans mirroring, his labyrinths… In this exceptional exhibition in the Kunstmuseum in The Hague, every room is dedicated to one of thes themes. And every theme is accompanied or represented by an extraordinary installation. The room shown here, for instance, is deidcated to the theme infinity. Curved lines that don’t end, and form the ‘infinity’ symbol…
(Installation by Gijs Van Vaerenbergh. Photo Jacqueline Wesselius)

The installations are designed and made by Gijs Van Vaerenbergh. A name to remember. It points to a Belgian duo of artists, who combined their two names, Jan Pieter Gijs and Arnout van Vaerenbergh. Born both in 1983 in de Belgian city of Leuven/Louvain, they have been friends ever since their pre-school days. Architechts by formation, their work is at the crossroads of architecture, land art, design, and just « art ». Almost all their work is in the open air (often in parks). This is the first time their installations are meant to be indoors. And it’s amazing. Their installation reflect and reinforce Escher’s prints. And the viewer sees these with different eyes.
(Gijs Van Vaerenbergh. À gauche: Pieterjan Gijs, à droite Arnout Van Vaerenbergh. Photo : ©Damon De Backer)

One of Escher’s favourite themes was impossible – or dreamed – architecture.. Many of his prints represent structures that may seem quite normal at first sight, but at second sight, there is always an impossible element : a staircase that leads nowhere, an upside-down waterfall or fountain. He was much inspired bu the moorish arhcitecture and patterns he saw in Southern Spain, like for instance the Alhambra in Granada, which impressed him a lot. So the room Gijs Van Vaerenbergh built gives you the impression to wander around a Moorish-like palace, with pillars, perspectives, staircases that lead nowhere – and from this very bright, white space a passage leads to the « Night » section , correspnding to another of Escher’s favourite theme s.
(Photo ©Jacqueline Wesselius)

Passing in front of this « canvas » by Gijs Van Vaerenbergh, you see see the day changing to night – or vice versa. This was one of Escher’s favourite themes.

Escher’s Snakes (left/bottom), entangled in labyrinth-like, never-ending spirals, mirrored by Gijs van Vaerenbergh’s serpentines (right/top)

More images in French section

Exhibition ESCHER in KUNSTMUSEUM DEN HAAG (Stadhouderslaan 41, 2517 HV La Haye) . Tickets : click here . Tuesday through to Sunday 10.00 am – 5.00 pm. Until 10 September2023. Celebration week with special events: 17 – 23 June 2023. or the calendar of all the exhibitions and other events, click here.