Dernières…!!!
Top
English summary : click here

Vous voyez ici le portrait d’un couple, un boulanger et sa femme. Ils se sont fait peindre en « intellectuels » (puisqu’ils tiennent à la main de quoi écrire), et portent les habits des classes supérieures. Bref, par ce portrait trouvé dans leur maison de Pompéi, ils tenaient à montrer qu’ils n’étaient pas n’importe qui. Ils formaient manifestement un beau couple. Comme la plupart de leurs concitoyens, c’est en beauté qu’ils ont vécu, et c’est en beauté qu’ils ont péri.
"À mourir pour mourir,
Je choisis l'âge tendre,
Et partir pour partir,
Je ne veux pas attendre (bis).
J'aime mieux m'en aller
Du temps que je suis belle,
Qu'on ne me voie jamais
Fanée sous ma dentelle (bis)."
Pompéi n’a pas choisi de mourir, ses habitants encore moins. Pourtant, comme le désirait Barbara, ils ont vécu en beauté, et c’est en beauté qu’ils sont morts. Et c’est sur cet aspect que l’exposition « Mourir en beauté » (« Sterven in Schoonheid ») met l’accent. Je vous en ai déjà parlé, brièvement, mais à présemt. ça urge. Vous n’avez plus que quelques jours (jusqu’au 26 mars 2023).
L’exposition au Drents Museum nous montre de quoi pouvaient avoir l’air Pompéi et Herculanum, un village à proximité, avant la catastrophe. On traverse des rues, des jardins, avec leurs statues et autres ornements, on admire les objets, les décorations, les peintures dont s’entouraient les Pompéiiens. (
Ci-contre : la déesse Diane s’est vengé d’un chasseur qui l’importunait ; elle l’a transformé en cerf, sur quoi il se fait attaquer par ses propres chiens. Photo Jacqueline Wesselius)


Ne vous étonnez pas de trouver ici des objets d’art d’origine ou d’inspiration égyptienne. Les liens entre l’empire romain et l’Égypte étaient étroits (Jules César, Marc Antoine, Cléopatre…), et les Romains étaient férus de cet art d’outre-mer. On pouvait trouver une statue comme celle-ci ornant un jardin, un coin de rue… Comme. d’ailleurs, on pouvait trouver des têtes sculptées qui imitaient des masques de théâtre, datant – comme la plupart des objets ici – de 1er siècle de notre ère.


Les Pompéiiens décoraient même les objets quotidiens les plus banaux, comme ce bidon (ci-contre), comme tout ce dont ils se servaient tous les jours. Ça a dû être une belle ville, Pompéi, tout comme le village voisin, Herculanum, enseveli en même temps. Des fresques, des mosaïques partout. Ça respirait l’opulence. Et le désir de vivre – comme en témoigne le pain, trouvé sue une table où l’on s’apprêtait à prendre le repas…


Photo Wilma Lankhorst
Drents Museum, Brink 3, Assen (Pays-Bas)
English summary
Life in Beauty – The Very Last Days of Pompeii
No, in this exhibition you won’t get the usual stuff about Pompeii and its ashes. This is not about the Vesuvius’ sudden outburst that covered everything and everyone with a thick layer of lava. It’s about the beauty that surrounded the inhabitants of the town (or town » Pompeii and Herculanum) before the catastrophe. Their culture, their way of life, the way they decorated their houses, their gardens and streets … and themselves. The exhibition is called « Dying in beauty », but it’s as much about « Living in beauty ».
You have a few days left – a weekend, actually, to wander around this show and feel like you wander through Pompeii and Herculaneum, a nearby village (Ercolo, today), equally destroyed. There are sculptures, mosaics, frescoes everywhere. Even daily used utensils or furniture were decorated.
Drents Museum, Brink 3, Assen (Netherlands)
Bravo !
J’aimeJ’aime