C’est donc Sarko.
Bien sûr, c’était à prévoir – et c’était prévu. Mais quand même – il est permis de fantasmer sur ce qui aurait pu être, non? Des scènes comme le 10 mai 1981 par exemple… Jamais je n’oublierai la fête, cette nuit-là, Place de la Bastille et ailleurs. J’avais un vague espoir que ça se reproduirait, même si Ségo ne suscitait pas un enthousiasme débordant.
Enfin, il n’en est rien. La droite reste au pouvoir, et l’imagination, elle, elle peut toujours courir.
Je ne suis pas persuadée que Ségo eût fait une bonne présidente. Mais Chirac, fut-il un bon président?! Sarkozy, en sera-t-il un? Avec cette ambition dévorante?
Enfin. Certaines mauvaises langues ici (même à gauche…) disent qu’avec lui, au moins, il y a des chances que la France se modernise pour de bon (si tant est qu’elle en ait besoin). Que fera-t-il? Sera-t-il aussi dur en actes qu’en paroles? Et l’Europe, que deviendra-t-elle? Voyons voir…
« Tristesse »—C’est donc Sarko. c’est tres impressionnant ton article.A+
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