Blogueuse? bloggueuse? bloggeuse? Bref…
J’admire ceux de mes co-blog(g)(u)eurs qui réellement écrivent tous les jours, ou presque. Souvent, je me promets de le faire – souvent, j’ai des opinions, ou j’ai vécu des événements qui vaudraient peut-être le coup d’être rapportées. Mais voilà: le conditionnel et le ‘peut-être’ en disent sans doute assez… Au moment de le faire, je me sens fatiguée, ou simplement fainéante, ou je trouve que vraiment j’ai autre chose à faire… et les jours passent, et les semaines, et les mois.
Pourtant, j’aurais voulu relater le regard hispano-hollandais sur Paris de la petite Olivia (16 ans) à qui j’ai fait visiter la capitale française… rafraîchissant, si l’on veut, ou désarmant, ou encore naïf, ou – pour les pessimistes d’entre nous – ignorant… mais sûrement intéressante à observer, cette Zazie du Nord et du Sud à la fois!
Ou encore le regard franco-français de la dame que j’ai rencontrée à deux pas de chez moi, à Amsterdam donc, et que j’ai dû croiser un nombre incalculable de fois sans savoir qui elle était; si cela se trouve, je l’ai même rencontrée à titre professionnel, mais alors dans un passé fort reculé. Bref, elle habite Amsterdam – et même mon quartier – depuis plus longtemps que moi, elle est française et je ne la connaissais pas… On a fait connaissance le jour de la Saint-Sylvestre, on a pris un pot ensemble et on a discuté pendant des heures…
Ou alors, j’aurais souhaité raconter de quelle façon miraculeuse une carte de voeux avec une légère erreur dans l’adresse m’est parvenue quand même; quelqu’un avait écrit (d’une main âgée) "Retour à l’envoyeur" – mais au lieu de retourner à Saint-Raphaël dans le Var, elle est allée s’égarer dans un autre quartier d’Amsterdam; et là, une dame a pris la peine de me chercher dans l’annuaire et de m’appeler sur mon portable; et comme par hasard je me trouvais pas loin de chez elle, je suis allée récupérer la carte, envoyée par des amis qui me sont chers et dont, du coup, j’ai raconté l’histoire, à la dame…
Et bien souvent il me vient des opinions politiques, ou autres, que je voudrais partager… mais encore une fois, je suis une bien mauvaise blogueuse… Honneur à ceux qui sont plus assidus!

Si écrire est une respiration, on n’a pas le choix ! Mais, lorsque des jours ont passé sans écrire, c’est qu’il y a eu autre chose, et, peut-être, hormis les soucis, la vie tout simplement ! Les petits cailloux semés de temps en temps parfois trouvent un lecteur. Ceux qu’on n’a pas semé, évidemment, personne ne pourra jamais les ramasser.
Comme la blogosphère est essentiellement virtuelle, il ne faut pas trop regretter les silences. Un bug ! Le grand bug ! Et, de toute manière, tout s’évanouira !
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Si mon blog peut vous donner du courage…
Il faut dire ce que l’on a à dire, sans trop se soucier des lecteurs et de ce qu’ils peuvent penser…
Vos billets sont intéressants et agréables à lire..
Je ne sais si le mien vous intéresserait…
Bien cordialement
L’Abrincate.
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