Et voilà que je découvre, à mon grand âge avancé, les joies du baladeur MP3… Je n’ai que deux regrets; le premier – comme l’Ecole Universelle – de ne pas l’avoir connu plus tôt et le second, de ne pas en avoir acheté un à (encore) plus de mémoire. 512 MB ce n’est rien, absolument rien! « 20 cd » disait le vendeur, 20 disques mon oeil – ça dépend du disque, moi j » en ai mis huit et il est presque plein.
N’empêche: que c’est formidable de courir aux sons de – par exemple – Stéphane Grappelli et Michel Petrucciani, ou du Duke… Ça rend doublement euphorique, la musique renforce l’endorphine de la course et en plus, cela fait remonter des vieux souvenirs. Le MP3 en guise de madeleine de Proust… Des souvenirs, par exemple, du temps où nous allions écouter Duke Ellington au Théâtre des Champs-Elysées – quitte à rentrer à pied, après. Il n’y avait plus de métro, à cette heure-là et on n’avait pas d’argent pour un taxi, évidemment… Mais on rentrait tout joyeux, de la musique plein la tête…
