Curieuse coïncidence. D’une part, le début du procès de Mohammed Bouyeri (appelé Mohammed B. dans la presse néerlandaise), meurtrier de Theo van Gogh, cinéaste, chroniqueur, polémiste, bref symbole de la parole libre s’il en fût. De l’autre, la commémoration des morts de Srebrenica. D’un côté, un assassin islamiste, fou de Dieu, fou tout court – mais qui vraisemblablement n’a pas agi seul. De l’autre, des milliers de victimes islamiques et mon pays – comme d’ailleurs les autres pays de l’Otan présent sur les lieux – extrêmement coupable de non-assistance de personnes en danger de mort. Et le tout quelques jours à peine après les attentats de Londres. La logque dans tout cela? Aucune.
Srebrenica. Non, nous n’avons pas présenté des excuses, puisque nous ne nous considérons pas plus coupables que les autres – Oui, nous sommes responsables et nous regrettons beaucoup ce qui est arrivé. Responsables mais non coupables, où donc ai-je déjà entendu cela?
Le procès, en présence d’un accusé qui se taît obstinément – sauf pour dire qu’il a agi au nom du Coran – qui apparaIit en djellaba alors qu’il est né à Amsterdam, qui est incapable de dire quoi que ce soit de sensé alors qu’il a fait des études dans un IUT; un ‘pauvre type’, selon la formule de la mère de la victime, formule reprise tout de suite par tout le monde. Comment ce ‘pauvre type’ a-t-il pu évoluer comme il l’a fait, comment et pourquoi? Et pourquoi tant d’autres ont suivi la même évolution? Oui, on a avancé toutes sortes d’explications, mais aucune n’est vraiment satisfaisante.
Que dire alors? Quelles conclusions tirer de tout cela, si ce n’est que c’est ‘une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur’?
Bien sûr. C’est just la coïncidence que je remarquais.
J’aimeJ’aime
Ces deux evenemnts ne sont pas à mettre sur le meme plan….
J’aimeJ’aime